Titre : | Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles | Titre original : | Oscar Wilde and the Candlelight | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gyles Brandreth, Auteur ; Jean-Baptiste Dupin, Traducteur | Editeur : | Paris : 10/18 | Année de publication : | 2008 | Collection : | Grands détectives | Importance : | 384 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 20 x 13 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-264-04649-9 | Note générale : | Trad. de l'américain | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | RP Roman policier | Résumé : | Alors qu’il ouvre la porte d’une pièce où il a rendez-vous, Oscar Wilde découvre le cadavre égorgé d’un jeune garçon qu’il connaît bien. Chandelles, odeur d’encens, Billy Wood semble avoir été victime d’un sacrifice rituel. Le célèbre écrivain irlandais, devenu enquêteur par les soins de Gyles Brandreth, n’aura dès lors de repos qu’une fois la lumière faite sur cette histoire. A ses côtés, Robert Sherard, narrateur de cette aventure et grand admirateur de Wilde ; le docteur Arthur Conan Doyle qui vient de publier la première enquête d’un certain détective destiné à une illustre renommée ; l’inspecteur Aidan Fraser de Scotland Yard. Wilde a lu Une étude en rouge et Sherlock Holmes lui plaît. Il fait du narrateur son docteur Watson, lui assénant petites phrases et déductions destinées à l’éblouir tout autant qu’à le perdre. Et ébloui, il l’est, un peu trop systématiquement d’ailleurs. Oscar Wilde était certainement un homme charismatique, charmant et généreux, mais de là à être parfait…
J’ai paradoxalement été gênée au départ par l’ambiance so british, too british même. Cette complicité entre Wilde et Conan Doyle me paraissait facile et factice, trop romanesque pour être vraie. Il se trouve cependant que les deux écrivains se connaissaient comme l’indiquent les notices biographiques en fin d’ouvrage. Au temps pour moi… De même que Robert Sherard, écrivain lui aussi quoique de moindre renommée. Reste que les brillantes déductions de Wilde sont un peu trop systématiques à mon goût et que l’avalanche d’aphorismes finit par être indigeste. Et que j’avais deviné l’identité du meurtrier vers la page deux cents, moi qui ne suis pourtant pas d’une grande perspicacité. J’ai vraiment lu des romans policiers beaucoup plus réussis. Je trouve que Gyles Brandreth se livre à un exercice d’admiration qui nuit au roman lui-même. Si l’on suit avec plaisir les deux hommes dans leurs pérégrinations londoniennes, on ne peut vraiment pas s’extasier devant l’intrigue… On dirait parfois du théâtre, plutôt mal joué avec des personnages secondaires improbables. Wilde prenant toute la place, les autres sont des faire-valoir.
On ne peut cependant pas reprocher à Gyles Brandreth de ne pas connaître son sujet : éminent spécialiste de Wilde et de la période, il restitue une société victorienne intransigeante et fermée, les nuits londoniennes agitées du beau monde et la vie culturelle d’une époque en pleine effervescence. |
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles = Oscar Wilde and the Candlelight [texte imprimé] / Gyles Brandreth, Auteur ; Jean-Baptiste Dupin, Traducteur . - 10/18, 2008 . - 384 p. : couv. ill. en coul. ; 20 x 13 cm. - ( Grands détectives) . ISBN : 978-2-264-04649-9 Trad. de l'américain Langues : Français ( fre) Index. décimale : | RP Roman policier | Résumé : | Alors qu’il ouvre la porte d’une pièce où il a rendez-vous, Oscar Wilde découvre le cadavre égorgé d’un jeune garçon qu’il connaît bien. Chandelles, odeur d’encens, Billy Wood semble avoir été victime d’un sacrifice rituel. Le célèbre écrivain irlandais, devenu enquêteur par les soins de Gyles Brandreth, n’aura dès lors de repos qu’une fois la lumière faite sur cette histoire. A ses côtés, Robert Sherard, narrateur de cette aventure et grand admirateur de Wilde ; le docteur Arthur Conan Doyle qui vient de publier la première enquête d’un certain détective destiné à une illustre renommée ; l’inspecteur Aidan Fraser de Scotland Yard. Wilde a lu Une étude en rouge et Sherlock Holmes lui plaît. Il fait du narrateur son docteur Watson, lui assénant petites phrases et déductions destinées à l’éblouir tout autant qu’à le perdre. Et ébloui, il l’est, un peu trop systématiquement d’ailleurs. Oscar Wilde était certainement un homme charismatique, charmant et généreux, mais de là à être parfait…
J’ai paradoxalement été gênée au départ par l’ambiance so british, too british même. Cette complicité entre Wilde et Conan Doyle me paraissait facile et factice, trop romanesque pour être vraie. Il se trouve cependant que les deux écrivains se connaissaient comme l’indiquent les notices biographiques en fin d’ouvrage. Au temps pour moi… De même que Robert Sherard, écrivain lui aussi quoique de moindre renommée. Reste que les brillantes déductions de Wilde sont un peu trop systématiques à mon goût et que l’avalanche d’aphorismes finit par être indigeste. Et que j’avais deviné l’identité du meurtrier vers la page deux cents, moi qui ne suis pourtant pas d’une grande perspicacité. J’ai vraiment lu des romans policiers beaucoup plus réussis. Je trouve que Gyles Brandreth se livre à un exercice d’admiration qui nuit au roman lui-même. Si l’on suit avec plaisir les deux hommes dans leurs pérégrinations londoniennes, on ne peut vraiment pas s’extasier devant l’intrigue… On dirait parfois du théâtre, plutôt mal joué avec des personnages secondaires improbables. Wilde prenant toute la place, les autres sont des faire-valoir.
On ne peut cependant pas reprocher à Gyles Brandreth de ne pas connaître son sujet : éminent spécialiste de Wilde et de la période, il restitue une société victorienne intransigeante et fermée, les nuits londoniennes agitées du beau monde et la vie culturelle d’une époque en pleine effervescence. |
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