Titre : | 4321 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Paul Auster, Auteur ; Gérard Meudal, Traducteur | Editeur : | Arles : Actes Sud | Année de publication : | 2018 | Autre Editeur : | Montréal : Lemeac | Importance : | 1019 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 24 cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-330-09051-7 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Index. décimale : | RE Roman étranger | Résumé : | En grande forme, Paul Auster nous entraîne dans un jeu de piste mené par son double de fiction new-yorkais. Aussi déroutant qu’exaltant.
Au commencement, rien n’y paraît. Aucun signe de désordre dans la narration, juste une énergie frénétique qui agite devant nos yeux les marottes de Paul Auster. On est en terrain connu (New York vorace et pugnace), avec des personnages familiers (en fuite et en feu), et c’est un plaisir de retrouver l’auteur en telle santé créatrice, après sept ans d’absence. Nerveux et visuel comme Martin Scorsese, bavard et désopilant comme Woody Allen, il fait les présentations : lecteur, voici Archie Ferguson, Juif d’origine russe, dont la grand-mère riait comme si elle avait des oiseaux dans la gorge, et dont le grand-père planta les dents dans une tomate en la prenant pour une pomme, lors de son arrivée à Ellis Island. Et Ferguson, voici ton lecteur, un cœur à prendre, un cerveau à ébranler, sens-toi à l’aise, impose-lui tes incohérences et ton esprit de l’escalier, joue-toi de sa naïveté, ignore son impatience. Cette proposition de manipulation ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. D’autant que Ferguson, dont nous faisons la connaissance en 1947, alors qu’il est le plus jeune être sur terre, âgé d’une minute à peine, ne tarde pas à se mettre à écrire, devenu adolescent, et à se confondre avec Paul Auster, nous livrant des extraits de ses tapuscrits dont le dernier s’appelle 4321, comme celui qui est entre nos mains… |
4321 [texte imprimé] / Paul Auster, Auteur ; Gérard Meudal, Traducteur . - Arles : Actes Sud : Montréal : Lemeac, 2018 . - 1019 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. ISBN : 978-2-330-09051-7 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Index. décimale : | RE Roman étranger | Résumé : | En grande forme, Paul Auster nous entraîne dans un jeu de piste mené par son double de fiction new-yorkais. Aussi déroutant qu’exaltant.
Au commencement, rien n’y paraît. Aucun signe de désordre dans la narration, juste une énergie frénétique qui agite devant nos yeux les marottes de Paul Auster. On est en terrain connu (New York vorace et pugnace), avec des personnages familiers (en fuite et en feu), et c’est un plaisir de retrouver l’auteur en telle santé créatrice, après sept ans d’absence. Nerveux et visuel comme Martin Scorsese, bavard et désopilant comme Woody Allen, il fait les présentations : lecteur, voici Archie Ferguson, Juif d’origine russe, dont la grand-mère riait comme si elle avait des oiseaux dans la gorge, et dont le grand-père planta les dents dans une tomate en la prenant pour une pomme, lors de son arrivée à Ellis Island. Et Ferguson, voici ton lecteur, un cœur à prendre, un cerveau à ébranler, sens-toi à l’aise, impose-lui tes incohérences et ton esprit de l’escalier, joue-toi de sa naïveté, ignore son impatience. Cette proposition de manipulation ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. D’autant que Ferguson, dont nous faisons la connaissance en 1947, alors qu’il est le plus jeune être sur terre, âgé d’une minute à peine, ne tarde pas à se mettre à écrire, devenu adolescent, et à se confondre avec Paul Auster, nous livrant des extraits de ses tapuscrits dont le dernier s’appelle 4321, comme celui qui est entre nos mains… |
| |