Titre : | Oeuvres poétiques complètes : Feu de joie suivi de poèmes non repris dans "feu de joie", traductions et textes épars, une vague de rêves, le mouvement perpétuel, le paysan de Paris, écritures automatiques, la chasse au snark, la grande gaîté, Hourra l'Oural, Les yeux d'Elsa... | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Louis Aragon (1897-1982) , Auteur ; Jean Ristat, Préfacier, etc. ; Olivier Barbarant, Editeur scientifique | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 2007 | Collection : | Bibliothèque de la Pléiade num. 533 | Importance : | 1639 p. | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-011327-9 | Prix : | 70 € | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | poésie française littérature française Aragon, Louis (1897-1982) | Index. décimale : | 841 Poésie de langue française | Résumé : | Aragon ne ressemble pas à l'image que l'on a de lui, celle d'un poète qui, après avoir pris part à l'aventure surréaliste, a recouru à la rime et à des formes traditionnelles pour chanter la France résistante, le parti communiste et l'amour d'Elsa. Sa voix propre est sans doute moins célèbre que celles que lui ont prêtées les chanteurs. Il arrive en effet qu'on ne voie en lui qu'un parolier de génie, surtout quand on néglige de «commencer par le lire». Sa poésie, il est vrai, n'est pas un rébus; elle demeure une parole intelligible, ce qui la rend accessible, ce qui permet aussi à ses non-lecteurs de se méprendre à son propos. Aragon, à qui le lit, apparaît comme le poète du mouvement perpétuel. Inventeur de formes et de mètres nouveaux, il ne s'en tint jamais à ses découvertes, continua de se renouveler, contesta les genres anciens sans les refuser : en les utilisant. Comme Hugo (vu par Mallarmé), «il était le vers français personnellement». Comme Hugo encore, il eut plusieurs cordes à son instrument et n'en négligea aucune. Voici donc toute la lyre d'Aragon, rassemblée, ainsi qu'il l'a souhaité, dans l'ordre chronologique, depuis Feu de joie jusqu'aux Adieux en passant par des traductions et des textes épars dont cette édition offre le recueil le plus complet jamais réalisé. On a pris l'habitude de distinguer trois périodes dans ces soixante années de création : l'appel à l'imaginaire des époques dadaïste et surréaliste, la quête de la réalité à travers les noces de l'écriture et du militantisme (dont la poésie de la Résistance est la plus belle illustration), le lyrisme intime, enfin, qui offre une incessante relecture de soi via une diversité inouïe de formes. |
Oeuvres poétiques complètes : Feu de joie suivi de poèmes non repris dans "feu de joie", traductions et textes épars, une vague de rêves, le mouvement perpétuel, le paysan de Paris, écritures automatiques, la chasse au snark, la grande gaîté, Hourra l'Oural, Les yeux d'Elsa... [texte imprimé] / Louis Aragon (1897-1982) , Auteur ; Jean Ristat, Préfacier, etc. ; Olivier Barbarant, Editeur scientifique . - Gallimard, 2007 . - 1639 p. ; 17 cm. - ( Bibliothèque de la Pléiade; 533) . ISBN : 978-2-07-011327-9 : 70 € Langues : Français ( fre) Mots-clés : | poésie française littérature française Aragon, Louis (1897-1982) | Index. décimale : | 841 Poésie de langue française | Résumé : | Aragon ne ressemble pas à l'image que l'on a de lui, celle d'un poète qui, après avoir pris part à l'aventure surréaliste, a recouru à la rime et à des formes traditionnelles pour chanter la France résistante, le parti communiste et l'amour d'Elsa. Sa voix propre est sans doute moins célèbre que celles que lui ont prêtées les chanteurs. Il arrive en effet qu'on ne voie en lui qu'un parolier de génie, surtout quand on néglige de «commencer par le lire». Sa poésie, il est vrai, n'est pas un rébus; elle demeure une parole intelligible, ce qui la rend accessible, ce qui permet aussi à ses non-lecteurs de se méprendre à son propos. Aragon, à qui le lit, apparaît comme le poète du mouvement perpétuel. Inventeur de formes et de mètres nouveaux, il ne s'en tint jamais à ses découvertes, continua de se renouveler, contesta les genres anciens sans les refuser : en les utilisant. Comme Hugo (vu par Mallarmé), «il était le vers français personnellement». Comme Hugo encore, il eut plusieurs cordes à son instrument et n'en négligea aucune. Voici donc toute la lyre d'Aragon, rassemblée, ainsi qu'il l'a souhaité, dans l'ordre chronologique, depuis Feu de joie jusqu'aux Adieux en passant par des traductions et des textes épars dont cette édition offre le recueil le plus complet jamais réalisé. On a pris l'habitude de distinguer trois périodes dans ces soixante années de création : l'appel à l'imaginaire des époques dadaïste et surréaliste, la quête de la réalité à travers les noces de l'écriture et du militantisme (dont la poésie de la Résistance est la plus belle illustration), le lyrisme intime, enfin, qui offre une incessante relecture de soi via une diversité inouïe de formes. |
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